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21/03/2002 - Cross-country - Mondial-2002:Mondiaux
de cross à Dublin « Des équipes de combattants ! »
Les championnats du monde de cross de Dublin, ce week-end, permettront-ils aux Français de monter à nouveau sur un podium, comme lors des dernières éditions ? C’est en tout cas l’ambition des Bleus.
Ce week-end, les équipes de France de cross auront un statut à défendre.
A Dublin, en Irlande, sur les terres où est né le cross
country, les Tricolores devront se montrer à la hauteur de leurs derniers résultats au niveau mondial.
La médaille d’argent par équipe des hommes sur le long, l’an passé, avait
succédé au bronze des femmes sur le cross court voilà deux ans et au titre mondial, toujours pour les femmes et sur le court, en 1999.
Mais il ne faudra pas compter sur cette discipline pour ramener une nouvelle médaille au camp français. Au vu des résultats des championnats de France de Gujan-Mestras, le 3 mars dernier, la DTN a en effet décidé de concentrer toutes les forces sur la distance supérieure. « La densité sur le cross court féminin n’était pas suffisante pour engager une équipe aux championnats du monde, estime Jean-Luc Cherrier, coordonnateur national du demi-fond. Nous avons préféré constituer la meilleure équipe possible sur le long. »
Un choix logique quand on sait que Yamna Belkacem, championne d’Europe sur les 4 km en décembre, ne sera pas de la fête. La Meldoise se remet doucement de la blessure qui l’avait privée des France de Gujan. Quant à Elodie Olivares, championne de France sur le court en Gironde, elle est intégrée à l’équipe et s’alignera sur une distance qui lui convient parfaitement. « Avec Rodica Moroianu, qui a montré qu’elle était très forte en ce moment, et Carmen Oliveras, transcendée depuis sont titre en salle sur 3000 m, on peut attendre un bon comportement de cette équipe », commente le chef de file du demi-fond français. D’autant que l’expérience internationale des Fatima Yvelain, Zahia Dahmani et Fatima Hajjami devrait apporter la cohésion et la confiance nécessaires à leurs coéquipières. « Collectivement, on sait que les filles sont toujours capables d’un gros coup », se projette Jean-Luc
Cherrier.
Chouki forfait
Chez les hommes, en revanche, deux équipes ont été engagées. Si Driss El-Himer, qui se consacre cette saison au marathon, ne goûtera pas aux vertes prairies d’Irlande, La France pourra compter sur le retour en forme de Mustapha Essaïd. Le Grenoblois a surpris pas mal de monde en s’emparant avec autorité du titre national voilà trois semaines. Dans son sillage, Khalid Zoubaa ou El Hassane El Ahmadi, en progrès, pourraient bien profiter de l’aspiration. « Avec Ismaïl Sghyr, une valeur établie, et des garçons d’expérience tels que Mohamed Serbouti, l’ambition de cette équipe sera de monter sur un podium », prévient Jean-Luc Cherrier. Une ambition que pourraient également afficher les hommes sur cross court.
Mais derrière Driss Maazouzi, dont la forme actuelle et le statut de médaillé de bronze à Edmonton sur 1500 m autorisent tous les espoirs, le forfait de Fouad Chouki a quelque peu tempéré les espoirs français. Le nouveau sociétaire de Sotteville, qui n’avait pu s’entraîner normalement depuis sa chute lors des championnats de France, était l’une des grandes satisfactions de l’hiver pour l’athlétisme français. « Avec Rachid Chekhemani, nous avions là trois leaders intéressants, regrette Jean-Luc Cherrier. Et il est désormais trop tard pour appeler un autre coureur en renfort. »
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