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14/11/01 Arron tourne
le dos à l'Amérique Christine Arron ne retournera pas aux Etats-Unis ! Jugée non concluante même si 'très enrichissante', la sprinteuse française ne réitérera pas l'expérience HSI. De retour en France, la Guadeloupéenne, apparemment bien remise de sa blessure estivale aux ischio-jambiers, se prépare pour la saison 2002. Premier objectif, une santé de fer. |
Après mûres réflexions, quelques cas de conscience et de multiples interrogations, la décision a été prise. Christine Arron ne retournera pas aux Etats-Unis. Adieu donc Los Angeles, adieu John Smith, la sprinteuse française tourne définitivement le dos à sa passade américaine pour mieux revenir à ses premières amours, la France, où elle a désormais choisi de s'entraîner.
Un revirement de situation pour le moins étonnant mais un choix motivé et justifié par deux allégations incontestables, la difficulté de s'adapter à un mode de travail réputé intense et l'impossibilité de juguler la tristesse causée par l'éloignement physique de ses proches. "Lors de mon retour au mois de juin et après quelques compétitions" explique la recordwoman d'Europe du 100 mètres "j'ai beaucoup réfléchi et j'ai réalisé que l'entraînement avec le HSI ne m'était pas adapté, compte tenu des quantités d'entraînement, du manque et du coût des soins sur place, ainsi que de mes problèmes physiques".
Arron est donc de retour chez elle, vive Arron ! Forfait en août dernier pour les Mondiaux d'athlétisme d'Edmonton, la Guadeloupéenne, souffrant d'une blessure aux ischio-jambiers semble en passe de tirer un autre trait, sur ses problèmes physiques cette fois. Deux mois de soins intensifs à Monaco semblent en effet avoir endigué le mal dans sa quasi totalité. "Je me sens de mieux en mieux" explique-t-elle, soulignant cependant avoir besoin d'encore "un peu de temps pour en finir avec les séquelles de blessures qui durent depuis deux ans maintenant".
Sa priorité ? "Me soigner définitivement et de retrouver 100% de mes capacités, afin d'effectuer une saison 2002 enfin satisfaisante". Une gageure pour Christine qui pourra ensuite envisager sereinement de se trouver un "nouvel environnement de préparation".