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Carnets
de route
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Cette
rubrique a été présentée par Sylvain Bazin en 2003,
et offre une présentation des meilleures courses de
l'hexagone. Ceci afin de vous fournir un petit éclairage, par ces témoignages, sur le petit monde du « hors stade », du bitume au chemin, où s’égayent chaque week-end des milliers de coureurs plus ou moins affûtés…
A
vous d'ajouter votre course favorite, envoyez moi vos
descriptifs (ed@athled.net),
avec comme sujet: "carnets de route...
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La Foulée des Monts d’Or (St Romain au Mont d’Or, Rhône) ;
vers le 26 Janvier.
Un parcours de 25km, sur route et chemin, avec quand même 700 mètres de dénivelé positif et négatif. C’est une course bien connue des lyonnais, une classique hivernale. Les coureurs sur route et quelques athlètes un peu réfractaires au cross se présentent au départ d’une des première course sur route de la saison. Le parcours traverse toutes les communes des monts d’or, la banlieue chic et nature de Lyon. Un bon bol d’air un peu frisquet, certes, mais vraiment agréable ; le parcours est dur mais abordable, même si c’est vrai qu’on a bien mal aux cannes le lendemain. Côté sportif, le niveau est abordable puisque j’ai gagné la course après une belle bagarre avec un coureur
d’Andrézieux, qui court le semi en 1h8’ mais qui ne pensait pas que la course montait autant…il n’a pas apprécié !Mais à mon avis c’est une épreuve à faire.
Le trail givré de Neuville sur Saône(Rhône).
vers le 9 Février.
Une course un peu dans le même coin que la précédente, sur un parcours assez différent tout de même : presque tout sur chemin, avec quelques passages bien boueux en côte… sinon côté distance c’est 20 km et 350+. Pas mal, dans un beau coin, accessible en bus de Lyon, un bon dimanche matin. Côté course, j’ai encore gagné(j’étais assez en forme malgré un entraînement un peu perturbé ), et dans un temps pas mauvais :1h7’55’’.
Le Semi marathon des lions, à
Bullion(78). vers le 23 Février.
Retour dans les Yvelines pour un semi disputé sur un parcours vallonné qui traverse un bel environnement naturel : la vallée de Chevreuse et la forêt de Rambouillet, les communes de Bullion et Clairefontaine, bien connue des footeux. Le parcours est sympa, le temps froid, la compétition relevée(victoire d’un athlète marocain en 1h7’ ; je suis 4ème en 1h9’55’’), seule manque une certaine animation à l’arrivée. L’organisation peut faire mieux à ce niveau là.
Le semi de
Rambouillet(78). vers le 9 Mars
C’est un semi bien connu, et qui mérite sa réputation. Le parcours forestier est quand même assez rapide, et le niveau est plutôt relevé. Je fais 4ème, encore, en 1h9’38’’, après une belle course en compagnie de mon ancien équipier de Rambouillet Sport Fabrice Desrues , 2ème huit seconde devant moi. Je suis assez content car ça faisait longtemps que je n’avais pas brillé chez moi, sur ce semi, depuis mes années espoirs.
Et puis surtout, le semi de Rambouillet, c’est une grande fête pour les coureurs Yvelinois et francilien, une course presque incontournable pour eux, et qui attire des athlètes de tout l’hexagone : cette année il y avait Moumou, le fameux marathonien rennais, qui court souvent 20 marathons par an, entre 2h15 et 2h40…Une figure.
Le semi de Bailly
Noisy(78).vers le 16 Mars
Là encore, une course au parcours forestier, dans les belles Yvelines…Un parcours quand même assez dur, avec pas mal de côte. Cette année, c’était le championnat des Yvelines, remporté par le coureur de Montesson Stéphane Vautier, en 1h9’58’’. J’assiste à la course en spectateur plus qu’en acteur, puisque une semaine après le semi de Rambouillet je ne suis pas très opérationnel(c’était même une course de trop), et termine en 1h14’…sans vraiment apprécier la nature du parcours parce que je suis naze tout le long…
Le Marathon de Lyon( ou Lyon Marathon France télécom !) ;
vers le 30 Mars.
Un marathon, ça doit être une belle épreuve, un moment particulier. A Lyon, jusqu’au départ, c’est bien fait…c’est après que ça se gâte…Le parcours, ça va, c’est rapide, ça passe par la vieille ville, la presqu’île, Bellecour, puis le parc de la Tête d’or. Il fait juste un peu chaud sur le retour et puis les ligne droites de trois kilomètre sur les quais à la fin, il faut avoir le moral, et le physique. C’est d’ailleurs ces deux éléments qui vont me manquer sur la fin, mais bon ma préparation, avec les cours et le travail soutenu que m’impose ma formation professionnelle, n’a pas été très bonne…qu’importe je suis bien déçu de finir en 2h35’.
Mais ce qui m’énerve sur ce marathon, c’est l’organisation : elle se veut à la hauteur du Marathon de Paris, mais commet des erreurs grossières : pas d’indications kilométriques à chaque kilo, un ravito qui saute vers le 30ème kilo, bref tout ce qui vous rend la course plus facile !C’est vraiment décevant, d’autant plus que c’est un parcours qui a ses atouts aussi…
L’Ardéchois. vers
le 4 Mai.
Attention, il s’agit cette fois d’un trail, dur, sur des chemins pas évident, voir sur pas de chemins du tout ! Ca se passe à
Desaignes, dans le nord de l’Ardèche, un coin bien paumé comme il faut, pittoresque, avec une nature tout de même pas trop âpre mais rugueuse quand même. La course peut se courir selon deux formules :33 ou 54 km, avec 1300 ou 2300 de dénivellé positif et autant de négatif, ce qui fait beaucoup surtout par la nature de terrain, chemins sinueux, descentes raides, pierres, hors piste,etc… ce n’est pas toujours évident de trouver les bons appuis, surtout quand on est pas super équipé, comme moi, au niveau chaussure :mieux vaut un modèle vraiment trail. Ce qui est pas mal, c’est qu’on peut choisir la distance en cours de route, à la bifurcation qui se fait au 29ème kilo ; ça permet à ceux qui sont nazes de se ranger sagement sur le 33. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé au plus gros des concurrents ; moi-même, je voulais à priori faire le 54, mais au vu des sensations et de la chaleur, j’ai préféré bifurquer, sage décision. Il y a eu 400 arrivants sur le 33 ; 125 sur le 54.
Au niveau sportif, c’est quand même assez relevé, les spécialistes de ce genre de truc sont tous là ou presque. Sur le 33 je termine 10ème en 2h53’, mais après une course vraiment mauvaise, où j’arrive juste à limiter quand même les dégâts, c’est déjà ça…
A signaler aussi que l’épreuve se courre en semi-autosuffisance, ce qui implique un porte-bidon, un élément à prendre en compte dans ce genre d’épreuves.
Enfin ce qu’on peut dire c’est que l’après course est presque le moment le plus agréable dans cette manifestation, surtout quand on a plutôt mal couru comme moi ; tout le village est mobilisé, on sent que c’est un grand événement local. Un buffet géant est dressé sur la place du village, on mange et on se détend dans une bonne ambiance et dans un cadre sympa et campagnard. Un bon Week-end malgré tout .
Les 30 kilomètres du Beaujolais.(ou Beaujolaisruns).
vers le 17 Mai.
Là encore, c’est un parcours exigeant, en majorité sur chemins, et avec un dénivelé assez fort. C’est tout de même plus roulant que l’ Ardéchois, mais quelques belles côtes émaillent le parcours. Un parcours de 33km, malgré son nom, pour 800 mètre de dénivelé positif, et négatif. La course part de Rénié -Durette , un village viticole plutôt sympa, et vous fait faire un bon tour à travers le vignoble Beaujolais. Organisé par les « beujolais runners », un club qui compte un grand nombre de vignerons, c’est l’occasion pour la région de promouvoir son patrimoine viticole, et c’est plutôt bien réussi. La course est en effet bien organisée, le parcours est beau, offre de bonnes descentes et des montées raides, les ravitos sont bien placés, ça va. Il y a aussi un 12 kilomètre pour ceux qui veulent s’en contenter. Et puis le soir on a droit à un repas, ce qui est toujours sympa.
Côté course maintenant, je dois vous dire que c’est plutôt raide : il faisait chaud, le parcours comme je l’ai dit est dur, et la concurrence était là. J’étais beaucoup plus d’attaque que pour la précédente course mais j’ai vraiment du m’arracher pour conserver ma troisième place et monter ainsi sur le podium : ça valait le coup, il y avait des bouteilles de vins(de Beaujolais) à ramasser ! Il faut dire quand même que le vainqueur c’est Lahcène Alhansal, le coureur marocain qui gagne chaque année le marathon des sables loin devant tout le monde, et qu’avec le deuxième de la course on l’a suivi quinze bornes. J’étais donc dans le rouge(pas le vin) avant la mi-course…mais j’ai tenu bon d’autant plus que tous les concurrents étaient nazes sur la fin et que le quatrième est tombé dans un descente en essayant de me revenir dessus… Pour les amateurs de chemins de vignes et de sensations fortes, c’est donc pas mal.
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